vendredi 19 février 2016

Mariève Tremblay et Josélito Michaud " Dans mes yeux à moi " À lire!!!

 
 
 
 
 
Amis, amies, famille, cousins, cousines, collègues...lisez ce récit attachant de Josélito Michaud!
ABSOLUEMENT
Un pur délice. Dès les premieres pages, j'étais déjà très émue et envoutée par la passion des mots si bien choisis. Le mot Éloge littéraire va en tout bien tout honneur à ce livre et à cet homme.
Ce petit garçon de la pochette...regardez le bien...
Moi entouca, ça vient me chercher simplement en regardant la pochette. C'est pourquoi j'ai voulu ce livre là de Josélito, il a attiré mon attention! La pochette m'a envoutée! Ce petit garçonnet est tellement attachant et dire que dès son très jeune âge, il est confronté à des situations pénibles. Il doit apprendre très jeune à faire face à toutes formes de tragédies douloureuses de la vie. L'abandon, l'indifférence, la pauvreté, la méchanceté, le déchirement, la violence, la peur...
Laissé à l'orpholinat dès son jeune âge, il va ensuite de familles d'acceuil en familles d'acceuil, où dans certaines, malheureusement, il y subit de mauvais traitements. Je n'arrive pas à croire et à comprendre comment on peut vouloir acceuillir un enfant d'où le titre : "FAMILLE D'ACCEUIL" et lui faire autant de mal gratuitement... C'est le genre d'injustice qui arrive à me mettre tout à fait hors de moi. Accueillir un être humain qui est seul dans la vie, qui a besoin de nos soins, de notre amour, de notre écoute, de nos conseils et de notre enseignement en tant que bonne personne fiable....c'est pourtant si valeureux comme événement dans mes yeux à moi :) Mais à travers mes yeux à moi justement, tout comme ce petit garçon devenu grand, la réalité est bien différente parfois et cruelle. On m'a souvent dit que j'avais une manière bien à moi de penser et au fil du temps j'ai pu le constater, et évidemment, mon regard sur la vie, les choses, les gens a toujours été différent.
Ce petit bonhomme avec sa grosse valise et son ours en peluche, Baby blue, avec sa petite casquette et son joli minoi, sa démarche un peu triste qui sillionne une route de terre....juste en voyant cette image, j'aurais tout donné pour l'adopter et je l'aurais tant aimé. Je l'aurais enveloppé de mon amour pour toujours. N'ayant jamais pu avoir d'avoir moi-même, c'est le genre de rêve que j'ai toujours eu, adopter un petit être aussi merveilleux que celui dans ce récit. Adopter un " Olivier" doit être un bea cadeau de la vie et j'ai du mal à concevoir qu'il peut en être autrement.
Entrons dans l'univers d'Olivier...

En 1975, dans un petit village de Sainte-Hélène-de-Mancebourg en Abitibi...Olivier arrive dans une nouvelle Famille d'accueil bien aggripé à son Baby blue. L'attachement qu'il porte à son ourson est pratiquement déchirant comme le prouve ces mots :
" J'ai tant mordillé cette minuscule peluche que son tissu s'effilochait et ses couleurs s'étaient défrâcihies. son état m'important peu, je l'aimais. Au fil du temps, elle avait été maintes fois rafistoléee avec des moyens de fortune. Elle ne me quittais jamais`elle était tout pour moi. C'est ma vraie mère qui me l'Avait oufferte en me déposant à la crèche, alors que je n'avais que quelques jours. je n'allais certainement pas me départir de ce seul vestige de ma filiation maternelle"

Quelle beauté ces mots qu'il emploi, ils m'envoûtent totalement. Ce petit coeur sur deux pattes fait un jour un pacte avec Dieu, il lui dit qu'il sera obéissant pour toujours suivant sa volonté en échange de quoi, il retrouverait sa vraie mère.
Sa rencontre avec Monsieur Surprenant et sa famille est restée tatouée dans mon esprit. Quel homme ignoble, quel être abobinable. Le pire, c'est que des hommes comme ça, il y en a beaucoup trop, des êtres humains comme ça, il y en a beaucoup trop, oui, malheureusement, le mal existe en certains êtres.
Les Surprenant, Les Rivard...il tomba sur de bonnes et de mauvaises personnes, il sauta de train en train pour le prochain voyage espérant trouvé mieux, avec comme bagage son effroi qui grandissait suite à de trop grands coups du destin qu'aucun enfant sur terre ne devrait vivre.

Voici une pensée qui m'a émue:
« Néanmoins je serrais les points prêt pour les combats qui allaient jalonner dorénavant ma vie et en marquer le tracé
Il restait toujours avec une peur au ventre depuis ce qui s’est passé chez les Surprenant. La foi est ensuite venue à son secours. Mais quel sagesse pour un si jeune enfant. Il se réfugiait dans sa boîte à caresse que j'ai trouvé adorable et j'ai même commencé à m'en créer une à moi.
Je le vois encore assis dans les escaliers.Vivre un deuil c'est une des choses les plus difficiles au monde. La mort, la voleuse de lendemain comme il le dit si bien.
Sa vie est une panoplie de fatalités, il dit avoir supplié Dieu de venir le chercher, cette phrase m'a renversée et j'ai même eu droit à des larmes, car certains passages vont puiser des émotions en moi. Tout comme lui, moi, je me suis souvent terrée au fond de mon être. Il se jugeait sévèrement, encore un point commun avec moi. Nous pouvons être si dur envers nous-mêmes parfois...
C’est beau quand il parle des années 70. Il parle de plein de choses dont je me rappelle très bien, ces années là moi aussi j'écoutais la télé et je me rappelle un jour avoir demandé à ma mère si c'était de petits nains ou des lutins qui jouaient dans la télé ou s'ils se cachaient derrière la télé! Trop mignon!
J'adore la relation qu'Olivier développe avec sa Grand-mère. C'est unique, pur et si beau la relation entre eux, c’est si fort. Quand ils travaillent la terre ensemble c’est très symbolique comme moment.
Il dit : "Ma suspicion pour les bonnes choses étaient sans bornes, car je savais au fond de moi que celles-ci devaient prendre fin un jour malgré ça je me persuadait plutôt de me laisser bercer par cet amour et apprécier cette nouvelle vie."
Je trouve extraordinaire la manière de Josélito, de décrire les événements, les gens, les situations, les émotions...Ça me touche profondément. Il dit être très conscient de ces petits moments de bonheur, c'est tout de même majestueux de savoir mordre à fond dans les moments de bonheur, quand la vie ne nous a pas épargnée dans la peine, l'abandon et la douleur. C'est remarquable.
Il éprouvait le besoin viscérale de s’enfuir dans l’imaginaire. J’ai l’impression que c’est moi qui a écrit ces lignes, ça me colle à la peau, et vous comprendrez quand vous lirez mon histoire qui sortira sous peu. Il dit que l'imagination lui procurait une certaine alcalmie " ce qui m’evitait les frayeurs nocturnes et le désespoires" wow...c’est ce que j’ai vécu également.
LE passage qu'il parle d'odeur dans la maison, m'a rappelé de merveilleux souvenirs. "Ça sentait bon quand grand-mère mijotait de bons petits plats rassurants" J'arrive à sentir le parfum de certains plats de maman aussi et de grand maman…C'est vrai que c'est réconfortant un tel souvenir, une telle odeur.

Je vois la pluie d'une autre manière depuis que j'ai lu un passage de ce livre. Sa grand-mère adorait la pluie, elle disait que c'était un cadeau divin qui arrivait pour nettoyer et purifier la terre, les êtres, les choses...Elle profitait de chaque minute, elle ne laissait absoluement rien entraver son bonheur. Nous devrions tous faire cela, jour après jour.

La foi vient à mon secours! Toujours! Tout comme Olivier. Ne jamais perdre espoir.

Cher Josélito, tu es un homme admirable pour tout ce que tu es, tout ce qui t'a porté là où tu es en ce moment. Tout ce qui a fait en sorte que tu es comme tu es, est tout à ton honneur. Ton chemin n'a pas été synonyme de facilité, mais tout le contraire. Je salut ton courage et ta force à travers tout ce vécu.

J'ai beaucoup aimé ta manière d'écrire, les mots que tu choisis, l'intensité que tu apportes au sujet, le parfum des mots.
Beaucoup d'intensité...je me rappelle quand tu dis : "14 heures de grandes noiceur" My god, on peut bien commencer à avoir peur du noir en entendant cette phrase diaboloqie en étant enfant, je ne peux pas croire qu'on puisse dire cela à un enfant pour le terroriser. Ce petit Olivier devient méfiant et il a cet instint de survie qui le suit comme son ombre. Quelle tristesse....Il arrive à feindre le solmmeil quand il sent une tension, comme d'autres hantent quand ça va pas bien...
Il est pris au piège….le petit qui va se cacher sous l’escalier comme Harry Potter! J'ai du mal à comprendre comment on peut faire du mal à un enfant, de surcroît, un enfant adopté. La scène où il se cache sous l’escalier, m’a marquée, tout comme ce Réveillon de noël qui a encore pour Olivier, une odeur de mauvais souvenir.
Je me rappelle très bien Janette Bertrand que j'écoutais avec ma mère bien au chand dans le salon. Moi aussi je rêvais d’aller un jour à ce souper! Je trouvais cela fascinant. Je me rappelle l'amour avec un grand A, une émission avec Ginette Renaus qui m’avait beaucoup marquée, je m'en rappelle encore aujourd'hui même après toutes ces années.
Ce petit Olivier....qui baigne trop souvent dans une force destructive. Mais quelle résilience!!! La résilience lui rappelle comment l'être humain agit devant l’aderversité.
 
 
Olivier est un enfant fictif, mais l'histoire ressemble tout de même beaucoup à la vie de Josélito Michaud.
L’auteur a dit ceci: "Ce n’est pas vraiment une autobiographie, mais ce n’est pas une oeuvre de fiction pure non plus. C’est un récit. Ce récit à mi-chemin de la confession et de la fiction «est librement inspiré de ma vie, et aussi d’histoires d’enfants que j’ai croisés en chemin dans différents foyers d’accueil"
Olivier a connu des familles d’accueil cruelles et méchantes dont il rêvait de s’enfuir, et d’autres aimantes et généreuses d’où il ne voulait pas partir. Cet enfant effrayé et en manque d’amour apprend très vite à se replier sur lui-même et à se faire secret pour se défendre.

Il développe très vite une grande piété, un mysticisme romantique, dans lesquels il trouvera refuge et réconfort. Surtout, il est animé par des peurs, des angoisses atroces, qui le torturent et le paralysent.
Et là, l’auteur n’est pas loin. «N’importe quel auteur est obligé de puiser à l’intérieur de lui-même, sinon ça sonne faux», explique-t-il.
"Tu ne peux pas être étranger à des émotions comme celles-là et les décrire exactement. Oui, j’ai connu la peur, j’ai connu plusieurs des émotions qu’Olivier a connues: la peur de déplaire, le besoin d’être aimé, un intense sentiment de culpabilité, au sujet de tout ce qui va mal..."
 
Il y a pourtant très peu d’amertume et encore moins d’animosité dans ce récit de la vie d’un enfant misérable. "Ce n’est pas de règlements de compte. Je ne voulais faire de la peine à personne."
Pourquoi avoir écrit ce livre, alors? «Il est temps qu’on se mette dans la tête des enfants pour savoir ce qu’ils ressentent devant les événements. Mon but premier, c’était de dire : faites attention à ce que vous dites aux enfants. Ils comprennent bien plus de choses qu’on ne le pense.»
"Un enfant, c’est vulnérable. Tout a un impact pour un enfant. Un enfant, c’est une éponge." Josélito n’aime pas parler de son enfant intérieur, mais peut-être qu’il lui devait ce livre, pour exorciser certaines de ses frayeurs.
"Je n’aime pas dire: mon enfant intérieur, mais c’est de cela qu’il s’agit quand même. J’ai un compte à régler avec moi. J’ai besoin d’aller rassurer et réconforter cet enfant-là."
Je conseille à tous et chacun de lire cette histoire, ce récit.
C'est empoignant, le message livré est sublime, cela mène à une grande rélexion intérieure, car on se rend compte que malheureusement, le mal existe en certaines personnes comme je l'ai mentionné plus haut. On doit donc bien s'entourer, faire le bien du mieux qu'on peut, répandre notre amour pour tous ceux qui ne peuvent ou ne savent le faire. Combattre le mal par le bien et l'amour, c'est la seule arme que je connaisse contre tout. Il y a de la douleur, mais aussi tant d'amour et c'est à cet amour que l'on doit s'accrocher de jour en jour.


Merci Josélito Michaud d'avoir croisé mon chemin,
cela a été un honneur et un plaisir de te rencontrer.
Tu m'as bien fait rire, et avoir ton livre en cadeau, c'est un trésor de richesses intérieures, c'est ce qui me touche, l'histoire des gens. En ces histoires, j'y vois toujours la foi sous toutes ces formes. Nous sommes des battants!
À bientôt j'espère et merci d'être qui tu es!
Mariève
 


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